Samedi après-midi en fin de journée, la tempête se lève, la pluie est dense et marque le pavé par ses reflets. L’homme affronte le vent et la pluie, il passe et disparait à l’angle de la rue. Il ignore qu’il vient de laisser une trace de lumière sur mon boitier.
Il semble toujours complexe pour un photographe d’attraper un instant fini dans une temporalité glissante.
Comment figer ces instants fugaces que seul un photographe peut voir sur une capture. L’instant n’est pas unique, mais file avant et après le déclenchement.

Telle une corde de violon qui vibre, j’aime imaginer une vibration de lumière qui dessine une scène urbaine dans un temps qui ne serait pas figé. Dans cette série, j’ai utilisé la superposition d’images au boitier pour capturer plusieurs instants dans une même prise de vue. Ces vues sont parfois prises en vitesse lente et parfois en vitesse rapide.
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